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Il montrait Noémie. La jeune fille sent le rouge monter à son front, et réplique en riant : — Je suis capable de remplir ma tâche, et de danser encore à la veillée. L’étranger la regarde dans les yeux, et la trouve fort gentille. Il s’approche d’elle : — Laissez-moi
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Page:LeMay - Le pèlerin de Sainte Anne , Tome II, 1877.djvu/14 La bibliothèque libre. Aller à : navigation , rechercher Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé. — Oui, madame, avec sa fille. — Tiens ! je gage que c’est celle-là qui
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Les plaisanteries cessent tout à coup : l’étranger vient de s’engager dans le chemin de la braierie . — Diable ! murmure Asselin, c’est lui ! Et il fait un pas vers le voyageur qui le prévient : — Comment vous portez-vous, Monsieur Asselin ? Je vous ai reconnu de là-bas
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Et de rire. Et les aigrettes légères volent au milieu de la bande travailleuse, comme une neige folle, et les jupes de droguet des jeunes filles, et les chemises de toile des garçons se couvrent d’une couche soyeuse et malpropre que la brosse fera disparaître. Catégorie : Page corrigé
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Noémie dit : Je suis bien sûre que les voleurs sont ces drôles qui ont bu mon lait. — Et qui t’ont embrassée ! ajoute Dufresne. Noémie rougit. — Chose singulière, personne ne les a vus ces vauriens, observe Déry. — Oui, la mère Mignon Matte a dit à Joson Vidal qu’elle
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Page:LeMay - Le pèlerin de Sainte Anne , Tome II, 1877.djvu/86 La bibliothèque libre. Aller à : navigation , rechercher Cette page a été validée par deux contributeurs. figures, et leurs âmes étaient ensoleillées. Avant de se séparer, ils échangèrent des gages
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Picounoc qui entend cette dernière parole répond. — Il est muet parce qu’il ne parle plus… mais il a parlé comme vous et moi… — Que dites-vous ? il a parlé ? demandent ensemble Asselin et le maître d’école saisis d’étonnement. — Si vous aviez été avec nous, l’autre
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Les constables mettent la main sur l’épaule du pèlerin : Au nom de la reine, vous êtes notre prisonnier. Le muet les regarde d’un œil qui veut dire : Pourquoi ? — Vous êtes accusé de vol, continue l’un des constables. — Du vol qui à été commis à Lotbinière, chez
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Page:LeMay - Le pèlerin de Sainte Anne , 1877.djvu/285 La bibliothèque libre. Aller à : navigation , rechercher Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé. — Tiens ! dit le chef, à son tour, c’est notre maître d’école !… et monsieur
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La Louise n’ajoute rien de plus et remet les cartes sur la table. — J’en sais assez long, dit Asselin. Vous tirez bien. — Soupçonnez-vous quelqu’un ? demande le charlatan. — Oui ! c’est ce gredin de muet !… Je ne sais pas si vous le connaissez ? — Le muet ? Un