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Une question se dégage naturellement de ce travail d’une pensée hardie aux prises avec une révolution nationale grandissante. Le comte de Cavour , fils de vieille race piémontaise, premier ministre du roi de Sardaigne, porte-drapeau de la maison de Savoie, avait-il dès l’origine l
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Une des révolutions les plus extraordinaires du siècle a fait de l’Italie une nation constituée, élevée au rang des puissances du monde. On ne peut pas dire que ce soit une résurrection : l’Italie, telle qu’elle est sortie des événemens contemporains, ne ressemble à rien de
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monarchie traditionnelle, rajeunie par la popularité du patriotisme, c’était la fortune de Cavour aux premiers mois de 1861. Assurément, ce que le hardi Piémontais avait fait jusque-là, il ne l’avait pas fait tout seul. S’il n’avait pas rencontré sur son chemin tant de conditions
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Une des forces de Cavour a été d’avoir devant lui un but, voilé quelquefois par l’ombre des événemens, mais invariable et toujours présent à son esprit. Une de ses facultés, supérieure encore peut-être à la hardiesse, était le sens de l’opportunité, l’art de mesurer son