Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 4/4.2


On a vu dans le 3 e livre, quel était le misérable état des finances dans le Nord et l’Artibonite, au moment où T. Louverture prenait la résolution de contraindre Sonthonax à s’éloigner de la colonie. Si, après le départ de cet agent, il s’entendit avec J. Raymond pour donner
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 4/4.3


un caractère trop résolu pour s’arrêter devant aucun scrupule. Laplume, commandant de l’ arrondissement de Léogane, s’était rendu au Petit-Goave par ses ordres, avec deux bataillons des 8 e et 11 e demi-brigades. Ce dernier occupait le fort situé près du rivage de la mer,
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 4/4.7


Borgella rencontra Rigaud à l’Acul, et reçut l’ordre de se transporter de suite au Pont-de Miragoane pour arrêter les fuyards. De là, Rigaud l’envoya aux Cayes, afin de réunir tous les dragons disponibles et de revenir avec eux à l’armée. À son retour, il trouva Rigaud sur
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 5/5.11


commandant de place au Dondon, au grade de colonel, et le général Paul Louverture en eut l’ arrondissement . Dessalines alla voir Toussaint Brave qu’il promut au grade de général de brigade, avec le commandement des campagnes du Fort-Liberté et de Laxavon ; et à son retour, il
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 4/5.9


l’estime que lui avait témoignée T. Louverture. Il en avait obtenu un permis pour aller à Miragoane où il se trouvait à la fin d’octobre 1800, quand l’insurrection de J.-C. Tibi et d’A. Marlot éclata dans la plaine des Cayes. Il s’empressa de retourner auprès de son chef qu
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 6/1.8


crimes qui révoltent la conscience publique. Sous l’administration de Rigaud, il y avait à Miragoane un Français nommé Noblet, qui y exerçait les fonctions de trésorier. Cet homme, de même que Pelletier dont nous avons parlé dans notre 3 e volume, avait des principes et des sentimens
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 6/1.9


un spectacle semblable ? Telle était la situation des choses, dans la ville et dans tout l’ arrondissement des Cayes, après le départ de Dessalines. Ses deux lettres à Inginac, du 8 septembre [3] , l’une relative à Mackintosch, l’autre relative à l’examen des titres de propriét
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 6/2.3


Après le récit des faits et la mention des actes qui eurent lieu à partir du 17 octobre 1806, il est impossible qu’un lecteur éclairé et de bonne foi n’ait pas saisi la vraie cause de la guerre civile qui éclata entre les Haïtiens, dans la journée du 1 er janvier 1807. En effet
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 7/2.14


Dans la situation où étaient les esprits, antérieurement à la mort de Gérin, et depuis cet événement et l’arrivée de Rigaud, il était presque impossible que tous les mécontens par motifs divers, ne s’unissent pas dans un commun accord pour reprocher à Pétion le résultat désastreux
Étude sur l’histoire d’Haïti/Tome 7/2.16


Un mois était à peine écoulé depuis le retour de Pétion au Port-au-Prince, qu’au milieu des préoccupations que lui suggéraient la scission du Sud, et les préparatifs militaires de Christophe pour entrer en campagne contre l’Ouest, il eut encore à déjouer une conspiration contre