Revue musicale - Beethoven, ses critiques et ses glossateurs


Il en sera bientôt de l’œuvre de Beethoven comme des poèmes d’Homère, de Dante ou de Shakspeare : elle aura suscité toute une littérature de gnoses, de commentaires, de biographies et d’explications critiques. C’est la marche inévitable de l’esprit humain. Après l’âge
Portraits et Études


besoin se faisait sentir d’une étude toute particulière et plus approfondie de l’élément symphonique et de la polyphonie
Trois Maîtres d’Italie/02


point à le rebuter. Un de ses biographes, peu sensible apparemment aux beautés de la musique symphonique , déclare qu’il était destiné all’ altezza della musica vocale , et non aux semplici sinfonie istrumentali prive d’anima. Prive d’anima , privées d’âmes ! De cet étrange
Portraits et Souvenirs/Le Mouvement musical


sans relâche, chacune ayant son domaine, l’opéra et l’oratorio pour celle-ci, le concert symphonique et la musique de chambre pour celle-là. Il y eut d’âpres combats. Puis la défection se mit de côté et d’autre dans les troupes, les combattants se mêlèrent peu à peu, si bien
Les Soirées de l’orchestre


A MES BONS AMIS LES ARTISTES DE L’ORCHESTRE DE X *** VILLE CIVILISÉE LES SOIRÉES DE L’ORCHESTRE PROLOGUE. Il y a dans le nord de l’Europe un théâtre lyrique où il est d’usage que les musiciens, dont plusieurs sont gens d’esprit, se livrent à la lecture et même
Revue musicale, 1855/02


Les concerts n’ont pas été cette année moins nombreux que les années précédentes. Les artistes, les virtuoses de troisième et de quatrième ordre s’obstinent toujours à venir dresser leur tente au milieu de cette foule distraite qui traverse Paris, et qui ne se laisse plus prendre
Les Artistes et les Concerts de 1858


malheur de ne pas les comprendre, les chefs-d’œuvre des maîtres de la symphonie, du quatuor, du concerto et même de la sonate, ce qui étonnerait bien Fontenelle ! La romance séculaire, le couplet grivois, l’ariette, l’air varié de ces messieurs les professeurs de toute sorte d
Revue Musicale — Les Artistes et les Concerts de 1858


malheur de ne pas les comprendre, les chefs-d’œuvre des maîtres de la symphonie, du quatuor, du concerto et même de la sonate, ce qui étonnerait bien Fontenelle ! La romance séculaire, le couplet grivois, l’ariette, l’air varié de ces messieurs les professeurs de toute sorte d
Revue Musicale — Les Concerts de la dernière saison


monotone que vraiment religieux. On n’y a vivement applaudi que l’ allegretto de la partie symphonique . Ni les chœurs, ni les airs, ni les duos, qui ont été fort médiocrement chantés d’ailleurs, n’ont été appréciés, ce qui ne prouve pas du tout que la Société ait eu tort