Les Tronçons du Glaive/Texte entier


Le dimanche 9 octobre 1870, à une heure de l’après-midi, la rue Royale, à Tours, n’était que fourmillement d’affairés et d’oisifs, cohue d’uniformes. Sur le va-et-vient et le stationnement des groupes, planaient une rumeur bourdonnante, un brouhaha de curiosités en éveil. On
La Guerre de France en 1870-71/01


Une nation qui depuis César a passé pour la race la plus guerrière du monde, qui a grandi dans les combats et par les combats au point d’exciter l’envie ou les ombrages des autres peuples en s’enivrant elle-même de ses propres succès, cette nation, une fois de plus descendue dans
Les Tronçons du Glaive/03


C’était le grand jour, l’immense effort de la sortie en masse, gigantesque essai de délivrance. On allait rompre enfin le cercle de fer, l’étau derrière lequel Paris étouffait ; on allait au-devant de l’armée de la Loire, au-devant de la France qui accourait avec ses levées
La Guerre de France en 1870-71/02


Un des plus dramatiques spectacles est la marche de cette invasion qui depuis le 4 août 1870 s’étendait avec une méthodique, une implacable puissance, et dont la rentrée des Prussiens à Orléans marquait un progrès nouveau [1] . En quatre mois, l’invasion s’était répandue dans
Les Tronçons du Glaive/01


Le dimanche 9 octobre 1870, à une heure de l’après-midi, la rue Royale, à Tours, n’était que fourmillement d’affairés et d’oisifs, cohue d’uniformes. Sur le va-et-vient et le stationnement des groupes, planaient une rumeur bourdonnante, un brouhaha de curiosités en éveil. On