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Préface 9 Soyons comme le Soleil 27 Les accords 29 Pierre-Alatyr 31 Dans les âmes se retrouve tout 35 Les navires morts 37 Extrait de la « Fata Morgana » : Le jaune 39 Mauve-pâle 40 Le Blanc 41 L’angoisse des steppes 43 La Ville 45 Le poisson doré 49 Comme un Espagnol 53 Doucement
Histoire des églises et chapelles de Lyon/Chapelle de Balmont


de France, pour faire la visite d’une chapelle dépendante d’un domaine que monsieur Louis Balmont , bourgeois de Lyon, possède dans la parroisse de Veyse : avons procédé à ladite visite, et, pour cet effet, ce jourduy 21 avril de la présente année, nous nous sommes transportés
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ébranlé pour longtemps par le régime de cette institution. En 1886, Balmont entre à l’Université de Moscou, à la Faculté de Droit. Mais les sciences juridiques ne l'intéressent que médiocrement, et passe-t-il son temps à étudier la littérature Allemande et l’histoire de la
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Page Balmont - Quelques poèmes, 1916.djvu/116 La bibliothèque libre. Aller à : navigation , rechercher Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé. LA TERRE ............................................... La Terre enseigne à regarder profondémen
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Page Balmont - Quelques poèmes, 1916.djvu/117 La bibliothèque libre. Aller à : navigation , rechercher Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé. — « Sois allègre, — je suis dans l’allégresse ! Regarde devant toi : Il est une voix
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Des mers bleues les plus grandes profondeurs, Près des îles, invariablement, gisent. Sois, par ton âme, Comme tous ceux Qui lient en unité la dualité, Les nuits et les jours, Les ténèbres et les feux. Brillent les pensées, Et la mémoire est vivante : N’oublie pas les îles
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J’entends, j’entends ta voix, Terre jeune ! Tout m’est visible, et tout compréhensible : je suis ainsi que Toi. J’entends comme respirent les fleurs nocturnes, Je vois comme tressaille le brin d’herbe qui éclôt. Mais j’ai peur d’un vide soudain qui soit dans mon âme
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L’adolescent fait peur, lorsqu’il est chenu ! ...................................................... Qu’est-ce, qu’est-ce qui fait ce frôlement, là-bas, Qui est comme le bruissement des calmes eaux ?... Qu’est-ce qui songe, à moitié endormi, Croît et chante ? Silence
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C’est un champ. La nuit regarde. Caressant est le regard étoilé. Les doux épis chuchotent, Tous les épis chuchotent, Se redressent, chantent, — Se penchent pour le sommeil. Sève de vie. Labeur éternel. Avec douceur le grain frôle le grain..... Qu’est-ce qui est plus loin
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Une joie sereine du visage, — Les étoiles regardent, caressantes... Il mûrit, il s’apprête son vin, Le jaune, le rouge raisin ! Et l’on récoltera ces grappes. On les écrasera, on en extraira le sang. Le travail est gai. Les cœurs chantent. Dans la vie, à nouveau, vit l