Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 10


Ce fut Barbaruccia qui me la fit, car son pere étoit fort malade. À mon depart elle me mit dans la poche une lettre ; et elle se sauva d’abord pour ne pas me laisser le tems de la refuser. Elle avoit raison, car elle n’étoit pas faite pour l’être. Elle étoit adressée à moi meme
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Presqu’à chaqu’assemblée, la marquise G., quand elle me voyoit à la table où elle jouoit me disoit une parole ou deux en françois aux quelles je repondois en italien, parcequ’il me paroissoit de ne devoir pas la faire rire en public. Singulier sentiment que j’abandonne à la perspicacit
Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 5


Madame Orio, après m’avoir fait au long ses remerciemens, me dit que pour l’avenir je devois jouir de tous les droits d’ami de la maison. Nous passames quatre heures à rire, et à faire des niches. J’ai si bien fait mes excuses pour ne pas rester à souper qu’elle dut les approuver
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Page Casanova - Mémoires de ma vie, Tome 1.pdf/323 La bibliothèque libre. Sauter à la navigation Sauter à la recherche Cette page n’est pas destinée à être corrigée . 1744 Chap. I (Tome second) biffé ! Chap. XI Original Catégorie : Sans texte
Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 1


L’an 1428 D. Jacobe Casanova , né à Saragosse, capitale de l’Aragon, fils naturel de D. Francisco, enleva du couvent D. Anna Palafox, le lendemain du jour qu’elle avoit fait ses vœux. Il étoit secrétaire du roi D. Alphonse. Il se sauva avec elle à Rome où, après une année de
Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 6


À souper on ne parla que de l’orage ; et le fermier qui connoissoit la maladie de sa femme me dit qu’il étoit bien sûr que je ne voyagerois plus avec elle. Ni moi avec lui, repartit elle, car c’est un impie qui conjuroit la foudre par des bouffonneries. Cette femme eut le talent
Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 9


compositions qui brillerent furent les deux de Palo, et de moi. Un Napolitain qui s’appelloit Casanova d’abord qu’il sut que j’etois étranger devint curieux de me connoitre. Ayant su que je logeois chez D. Gennaro, il vint le complimenter à l’occasion de la fete de son nom quon
Casanova – Histoire de ma vie (manuscrit)/Tome 1/Chapitre 12


À peine couché, je tressaillis le voyant venir à moi. Je le serre contre mon sein, je le vois animé par le même transport. L’exorde de nôtre dialogue fut un deluge de baisers qui se confondirent. Ses bras furent les premiers à descendre de mon dos jusqu’aux reins, je pousse les miens
Revue des Romans/Giovanni Giacomo Casanova


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