Téléphérique urbain sud de Toulouse
Téléo Téléphérique urbain sud de Toulouse | |
![]() Logo officiel du projet. | |
Réseau | Transports en commun de Toulouse |
---|---|
Ouverture | Décembre 2020 |
Terminus | Oncopole - Université Paul Sabatier |
Exploitant | Tisséo |
Conduite (système) | Automatique |
Points d’arrêt | 3 |
Longueur | 2,6 km |
Temps de parcours | 10 min |
Jours de fonctionnement | L, Ma, Me, J, V, S, D |
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Le téléphérique urbain sud de Toulouse (ou Téléo de son nom commercial, et originellement surnommé Aérotram) est un projet de téléphérique urbain dont l'ouverture est prévue pour 2020, et qui reliera l'Oncopole à l'université Paul Sabatier, dans la partie sud de l'agglomération toulousaine.
Sommaire
Historique[modifier | modifier le code]
Le projet de créer un transport en commun transversal en partie sud de l'agglomération toulousaine, sous forme de téléphérique, est lancé par Pierre Cohen. Lors du changement de majorité après les élections municipales de 2014, le coût trop élevé de l'infrastructure (80 millions d'euros au lieu des 44 initialement annoncés) fait craindre l'abandon du projet[1] ; néanmoins, il est maintenu et des études sont même lancées afin d'envisager une prolongation de la ligne prévue[2].
Tisséo approuve le 9 décembre 2015 le bilan de la concertation, organisée du 2 au 20 novembre précédents, et ayant pour objet la réalisation du téléphérique. L'attribution du marché, consistant en une conception, réalisation et maintenance de l'équipement, est prévue pour la fin de l'année 2016[3]. Le 30 mars, à l'issue de l'appel d'offres, quatre finalistes sont retenus par la maîtrise d'ouvrage : BMF, Doppelmayr, Leitner et Poma ; l'enveloppe financière est comprise entre 44 et 63 millions d'euros, pour une mise en service début 2020[4].
Fin 2016 le téléphérique urbain sud (TUS) a été attribué au groupement Poma constitué des entreprises Poma (Systèmes); Bouygues Travaux Publics Régions France (Constructeur), Séquences (Architecte), Systra (Concepteurà, SETI (bureau d'études) et Alti Services (Maintenance)[5].
Économie[modifier | modifier le code]
Le montant du projet s'élève à 54,6 millions d'euros[6].
Tracé de la ligne[modifier | modifier le code]
La ligne de l'aérotram est prévue pour relier l'Oncopole et l'université Paul Sabatier, en traversant la Garonne et en passant au-dessus de la colline de Pech-David. Le trajet mesurera environ 2,6 kilomètres, et survolera une zone protégée classée Natura 2000[7]. Une station intermédiaire est prévue pour desservir l'hôpital Rangueil[3],[8].
Pour ce tracé, suivant les options techniques retenues, entre cinq et quinze pylônes sont prévus[9].
Le tracé retenu reliera la ligne de bus Linéo 5 et la ligne B du métro de Toulouse[6].
Stations et correspondances[modifier | modifier le code]
Station | Coordonnées | Commune | Correspondances Tisséo | Réseau Arc-En-Ciel / TER | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
■ | Université Paul Sabatier |
43° 33′ 39″ N, 1° 27′ 48″ E | Toulouse | 34445456788182115Noctambus |
Hop!303350383 | |||
• | CHU Rangueil | 43° 33′ 31″ N, 1° 27′ 14″ E | Toulouse | 88 | ||||
■ | Oncopole | 43° 33′ 16″ N, 1° 25′ 52″ E | Toulouse | L5 1353 |
Calendrier[modifier | modifier le code]
- 2017 : démarrage
- 2018 : concertation publique, DUP
- du 11 février au 18 mars 2019 : enquête publique
- 5 juillet 2019 début officiel des travaux[10].
- prévue en 2020 : mise en service
Service prévu[modifier | modifier le code]
Le téléphérique en projet devra relier les deux terminus en dix minutes environ, à raison d'une cabine toutes les 1,5 à 2 minutes ; le trafic envisagé est de 7 000 passagers par jour. Le service devrait être assuré de 5h15 du matin à minuit[3],[11].
Le trajet, avant réalisation de cette ligne, prend environ quarante-cinq minutes avec les transports en commun et vingt minutes en voiture hors heures de pointe[12].
Prolongements éventuels[modifier | modifier le code]
Deux prolongements éventuels de la ligne sont envisagés, à l'est pour desservir le quartier en construction de Montaudran et à l'ouest pour rallier l'actuel terminus de la Ligne A, la station Basso Cambo[3]. Dans cette configuration, la ligne nouvelle mesurerait dix kilomètres de longueur[2].
Station | Coordonnées | Commune | Correspondances Tisséo | Réseau Arc-En-Ciel / TER | ||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
■ | Montaudran Aerospace |
43° 34′ 26″ N, 1° 28′ 48″ E | Toulouse | 2380 |
||||
• | Université Paul Sabatier |
43° 33′ 39″ N, 1° 27′ 48″ E | Toulouse | 34445456788182115Noctambus |
35083 | |||
• | CHU Rangueil | 43° 33′ 31″ N, 1° 27′ 14″ E | Toulouse | |||||
• | Oncopole | 43° 33′ 16″ N, 1° 25′ 52″ E | Toulouse | L5 1113 |
||||
■ | Basso Cambo | 43° 34′ 12″ N, 1° 23′ 32″ E | Toulouse | L4 L11 1114182148495053575887117 |
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Fabrice Valery, « Tram, aérotram, métro, bus : les projets de transports annulés, suspendus ou lancés à Toulouse », France 3 Midi-Pyrénées, (lire en ligne).
- Fabrice Valery, « Toulouse : le projet de téléphérique “Aérotram” n'est pas abandonné... et pourrait être prolongé ! », France 3 Midi-Pyrénées, (lire en ligne).
- .
- « Quatre finalistes pour le marché du téléphérique à Toulouse - Transport et infrastructures », Le Moniteur, (ISSN 0026-9700, lire en ligne)
- https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/toulouse-telepherique-urbain-sud-tus-est-attribue-au-francais-poma-1159741.html
- « Toulouse : le téléphérique urbain sud (TUS) est attribué au français POMA - France 3 Midi-Pyrénées », France 3 Midi-Pyrénées, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2016)
- https://www.ladepeche.fr/2019/07/14/le-telepherique-toulousain-va-survoler-une-zone-protegee,8312225.php
- https://www.francebleu.fr/infos/transports/images-toulouse-adopte-le-telepherique-urbain-1482334568
- Philippe Emery, « Oncopole-Rangueil : le téléphérique urbain remonte la pente », La Dépêche du Midi, (lire en ligne).
- https://www.francebleu.fr/infos/transports/lancement-des-travaux-du-teleo-le-futur-telepherique-urbain-de-toulouse-1562348294
- « Un téléphérique urbain à Toulouse à l'horizon 2020 », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le 22 décembre 2016)
- Édouard Malsch, « Le Téléphérique urbain sud à Toulouse en 2020 », UrbaNews, (lire en ligne).
- Sylvie Roux, « L'Aerotram peut-il aller encore plus loin ? », La Dépêche du Midi, (lire en ligne)
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
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