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rant (1). Car vice est fondé d’ignorance, et savoir. Il est croyable que, sans être hostile à Chartier, il ne fit rien pour lui. Quant à La Trénaoille, il est si vrai qu’il n’avait pas renoncé à ses intrigues et qu’auprès des Curiaux son influence n’était pas abolie, que
La Belle Dame sans merci/Notice


être épuisé. Mais s’il y a de la témérité à envisager le poète de la Belle Dame sans Merci en même temps que les Gaston Paris, les Paul Meyer, les Heuckenkamp, on peut dire aussi que parfois telles audaces furent méritoires et fécondes pour avoir attiré l’attention de savants
Bouquets et prières/Merci pour ma Fille


Au sort de votre père en étoile attachée, Lampe de sa maison, lumineuse et cachée, Paisible sur les bords d’un profond avenir, Penchez un peu l’oreille au jeune souvenir. Une lisière encor vous tenait ; vos pieds d’ange, Trop faibles pour la terre, où tout blesse, où tout
La Belle Dame sans merci (Recueil)


La Belle Dame sans merci (Recueil) La bibliothèque libre. Sauter à la navigation Sauter à la recherche Alain Chartier La belle Dame sans merci Texte établi par Lucien Charpennes , Les Livres et Poèmes d’autrefois , 1901 . TABLE DES MATIÈRES
La Belle Dame sans merci


Amour a gouverné mon sens, Se faute y a, Dieu me pardonne ! Se j’ai bien fait, plus ne m’en sens. Cela ne me toult ne me donne. Car au trespas de la très bonne Tout mon bien fait se trespassa. La Mort m’assit illec la bourne Qu’oncques puis mon cœur ne passa En ce penser
La Belle Dame sans merci (Recueil)/Texte entier


la Complainte trépiteuse con- tre la Mort qui lui ôte sa Dame ; Le Lai de la Belle Dame sans Merci (1426) ; le Bréviaire des Nobles. En outre, l’édition Du Chesne contient d’autres poèmes d’une attribution erronée : Le Parlement d’Amour ; le Régime de Fortune, en sept ballades
La Belle Dame sans Merci


Des guerriers pâles, tous pâles comme la mort ; — Ils me criaient : « La Belle Dame sans merci T’a pris dans ses rets. » 11 Je vis dans l’ombre leurs lèvres décharnées Ouvertes dans un affreux avertissement ; Je m’éveillai et me trouvai ici Sur le flanc de la froide
Bouquets et prières/Merci, mon Dieu !


J’ai rencontré sur la terre où je passe Plus d’un abîme, et je tombai, Seigneur ! Lors, d’un long cri j’appelais dans l’espace Mon Dieu, mon père, ou quelque Ange sauveur. Doux et penché sur l’abîme funeste, Un envoyé du tribunal céleste Venait toujours, fidèle
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drait de concilier les différentes déclarations que fait Cliarlier au cours de l’ouvrage. 11 le date lui-même : Au dixième an de son dolent exil. De quel exil s’agit-il ? (1) Eu outre, dans un vers du prologue, le poète se plaint de ce que cet exil le force de En jeune âge
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Amour a gouverné mon sens, Se faute y a, Dieu me pardonne ! Se j’ai bien fait, plus ne m’en sens. Cela ne me toult ne me donne. Car au trespas de la très bonne Tout mon bien fait se trespassa. La Mort m’assit illec la bourne Qu’oncques puis mon cœur ne passa En ce penser