Traité des aliments de carême/Partie 2/Moyens d’adoucir l’usage du maigre


On peut mêler les œufs avec les légumes, & les légumes alors en seront moins lourds sur l’estomac : on les peut mêler avec le poisson, & le poisson en sera moins flegmatique, & plus nourrissant : on peut enfin les mêler dans les boüillons & dans les potages, & suppléer en partie
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Mais supposons que le boüilli ait plus de suc, il s’ensuivra qu’on le devra défendre à la plûpart des malades, puisqu’aïant plus de suc que le rôti, il en aura trop sans doute pour leur pouvoir convenir ; car, comme l’Auteur lui-même l’avouë, il ne faut pas emploïer pour
L’Onanisme (Tissot 1769)/Article 3/Section 10/B


L’on doit être guidé dans le choix des aliments, par ces deux règles : 1°. ne prendre que des aliments, qui, sous un petit volume, contiennent beaucoup de nourriture, & qui se digèrent aisément. c’est l’aphorisme de Sanctorius : Coïtus immoderatus postulat cibos paucos & boni
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bomini, credas, memor illius escæ, Quæ simplex olim tibi sederit. At simul assis Miscueris elixa , simul conchylia turdis, Dulcia se in bilem vertent, stomachoque tumultum Lenta feret pituita. Vides, ut pallidus omnis Coena desurgat dubia ? Quin corpus onustum Hesternis vitiis animum
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de ventre, il vaut mieux, comme le remarque Mundius aprés tous les Medecins, user de rôti : Elixæ carnes eis qui calidis & siccis morbis afficiuntur, quibus alvus nimis astricta est, maximè prosunt [1] . L’Auteur du Traité des Dispenses voudrait que la plûpart des malades qui sont