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son ouvrage. C’est un fait connu de tout le monde aujourd’hui que dans les premiers temps du christianisme il existait une doctrine secrète transmise par la voie de la parole et en partie peut-être par l’écriture ; cet enseignement mystérieux excluait d’abord ceux qu’on appelait

siècle; mais, sans parler des livres d’un caractère purement esthétique, comme le Génie du christianisme , il n’en est point où la pensée religieuse ait été plus féconde en œuvres de toute espèce, soit dans l’apologie, soit dans la critique, soit dans la transformation des

des miracles dont il perpétue le souvenir. On est merveilleusement étonné d’un bout de la Bible à l’autre. Qu’y a-t-il de comparable à l’ouverture de la Genèse ? Cette simplicité de langage, en raison inverse de la magnificence des faits, nous semble le dernier effort du géni

parfois facilitée par le fait que les thèses qu’ils avancent sont proches de passages de la bible . Dans ce cas, les Pères de l’Église n’hésitent pas à reprendre et à insister sur la thèse stoïcienne, lui donnant une place qu’elle n’a pas dans leur texte sacré. C’est le

deux familles chrétiennes exilées, vivant sous les yeux du Seigneur, entre sa parole dans la Bible et ses ouvrages dans le désert. Joignez-y l’indigence et ces infortunes de l’âme dont la religion est le seul remède, et vous aurez tout le sujet du poème. Les personnages sont aussi

envi, les questions religieuses, et en particulier celles qui concernent la nature et la valeur du christianisme , il importe absolument que nous ne restions pas plus longtemps étrangers aux grands travaux accomplis au-delà de nos frontières. Ne nous laissons pas surprendre par des prévention

Pour ce qui est du christianisme , les Pères de l’Église du deuxième et troisième siècle donnent eux aussi une certaine conception de Dieu, du monde et de l’homme. Ils essayent alors de faire comprendre et de diffuser leur foi. Pour cela il leur fallait bien expliquer qui était leur

1. On a souvent proclamé dans ces derniers temps, comme une découverte toute nouvelle, que l’homme est un produit des circonstances, et on appelle avec insistance notre attention sur ce fait, dans l’espoir, si séduisant aux yeux de certaines personnes, de pouvoir résoudre en une succession

Guizot ne pose la question chrétienne comme elle doit être posée de nos jours. Il demande au christianisme d’accepter les conditions nouvelles dans lesquelles la société est entrée depuis trois siècles, et qui sont la science libre, la conscience libre, la pensée libre. Il veut que